28 avr. 2011

HOMO TOXICUS: Buffet Toxique Pour Tout Le Monde!

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la photo ci-contre ne représente pas l'ex sinistre de la santé Roselyne Bachelot après qu'elle se soit elle-même inoculé tout le stock restant de Tamiflu - histoire de ne pas avoir à rembourser les milliards d'euros gaspillés - mais plutôt ce à quoi pourraient ressembler vos petits-enfants dans un proche avenir si l'on en croit le documentaire de Carole Poliquin : Homo Toxicus. Le titre de ce documentaire Québécois est assez éloquent. Nous nous dirigeons vers une nouvelle étape de l'évolution toxique de notre corps et ce bien malgré nous...

Homo-Toxicus est un terme à l'allure humoristique, cependant ce qui se cache derrière n' a absolument rien de réjouissant. Notre environnement devient de plus en plus toxique et ce à notre insu. Notre patrimoine génétique devient toxique et nous transférons ce patrimoine toxique à nos enfants sans même le savoir. À leur tour nos enfants continueront cette chaîne sur plusieurs générations. Le problème est que plusieurs maladies et plusieurs problèmes de santé augmentent de génération en génération. Ce documentaire met en lumière comment les industries et Santé-Canada travaillent main dans la main sans se soucier du danger toxicologique qui ronge notre société. La dernière chose dont ils se soucient c'est la santé de la population. Si d'éminents scientifiques apportent des éléments qui normalement tendraient à prendre des principes de précaution, les industriels paieront des scientifiques pour réfuter ces éléments ou ces preuves et bien évidement Santé-Canada prendra une décision qui ira dans le sens du porte-feuille des industriels concernés. C'est le monde à l'envers. Nous payons même des impôts aux personnes sensées nous protéger pour qu'ils fassent l'exact opposé. Il est temps de se réveiller et de reprendre le contrôle. En continuant à ce rythme les futurs générations seront sous l'emprises de plusieur maladies, cancers et troubles de santés graves. Ça a malheureusement déja commencé...


Une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes. Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l'environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d'entre elles s'infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd'hui à nos enfants notre patrimoine toxique.
Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice Carole Poliquin explore les liens entre ces substances toxiques et l'augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l'hyperactivité. Les conclusions sont troublantes...




Article de Rue 89 (28/03/2009)
Le sang de Carole Poliquin contient 110 substances toxiques. Pour réaliser son film "Homo Toxicus", présenté en compétition officielle au Figra, la journaliste québécoise a donné de sa personne.
Mais nul besoin, comme Morgan Spurlock dans "Super Size Me", d'ingérer en masse l'objet de son film (pour ce dernier, c'était des menus de McDonald's matin, midi et soir). Quand on enquête sur la toxicité du corps humain, il suffit de se rendre dans un laboratoire et de faire des analyses.
Les substances toxiques, nous les ingérons sans le savoir par le biais de la nourriture que nous mangeons, des vêtements que nous portons, de l'air que nous respirons…
Près de 100 000 substances toxiques dans notre environnement. Au total, 100 000 substances toxiques, affirme la réalisatrice, dont le film commence avec l'image d'un bébé nageant sous l'eau d'une piscine, exactement comme sur la célèbre pochette de l'album « Nevermind » de Nirvana.
Ce mot, "never mind", signifie "ça n'a pas d'importance". Ce que démontre Carole Poliquin dans sa longue -près d'une heure et demie- enquête, c'est que la population de la planète ne se fiche pas des substances toxiques qu'elle ingère, mais qu'elle l'ignore.
Parfois, comme au Canada, avec la complicité passive des autorités sanitaires. Ce qui fait donc de l'humain contemporain un "homo toxicus".
Il n'existe aucune étude à grande échelle sur la contamination des Canadiens. Carole Poliquin nous emmène dans le Nunavut, le territoire canadien où vivent la majorité des Inuits. Cette population est contaminée, notamment par le mercure utilisé dans l'extraction des ressources naturelles locales.
Scène édifiante du film : une institutrice apprend à écrire à des enfants en parlant dans un micro. A la question de la réalisatrice, elle répond que c'est en raison des déficiences auditives d'une partie de ses jeunes élèves…
Un agriculteur du Sud-Ouest devenu stérile en raison de l'Atrazine
« Homo toxicus » s'intéresse aussi à la France, avec un agriculteur du Sud-Ouest devenu stérile en raison de l'Atrazine, un pesticide interdit dans l'UE depuis 2004. Dans un autre genre, les PBDE, qui nuisent fortement au développement de l'enfant et ruinent des générations entières.
Pour le Canadien d'origine turque Isaac Isitan, coproducteur du film avec Carole Poliquin, le public n'est pas du tout assez informé de cette toxicité, notamment en raison de la complexité des noms des produits.
Autre problème, évoqué dans le film, le fait que les autorités laissent les firmes qui créent ces produits les tester, valident parfois ces tests, ou des tests réalisés par des laboratoires universitaires financés par des fonds de l'industrie.
Une autre scène marquante du film montre un « buffet toxique » organisé dans les rues de Montréal. "Toxique", car constitué uniquement de nourriture contenant des doses toxiques autorisés par l'Etat canadien.
Une passante québécoise a exactement la même réaction qu'une femme dans le public du Figra : « Mais il n'y a que ça ! Que peut-on manger d'autre ? »
La question de fin du film laisse songeur : alors que nous ingérons déjà des produits toxiques dont nous découvrons tout juste les effets, on commence à commercialiser d'autres produits, modifiés par les OGM ou les nanotechnologies, dont les effets à long terme sont totalement inconnus.

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