5 déc. 2010

BRÈVE HISTOIRE DES FESSES

"N'oublions pas les noix, le profond, la mine le terrier, l'isoloir, le caramel. Le berlingot, le petit écu, le trou de balle, le résonnant, le bouffi et le rembourré. Le président, l'ami des fauteuils et le confident des coussins. Le reposoir, le valseur, le petit frère, l'hôtel de passe, le grognement, l'as de pique et la mousse de cœur. A Rome, la huitième colline, l'anneau grec, le passage de Corinthe et le petit goulot de Ganymède. Le père Foré, le souterrain de la rue de la dune, le four, la porte arrière, le rond...
le cercle qui peut être intime, très fermé ou au contraire de famille, ou bien vicieux. La rondelle, la margelle, l'anneau de saturne, le poster, l'arrière train, l'annexe, l'entrée des artistes, la face cachée de la lune, la bouche d'ombre et le joufflu. La boite à gaz, la chambre noire, le commerce odieux, le chenal de satan, le trou d'enfer, le couloir de la malédiction, l'huis noir, le puits de nulle grâce, le seuil de la très longue peine. Le passage des amateurs et le défilé des gourmands, la lucarne, la lunette arrière, le petit cratère, le hublot du capitaine. Le bocal, le boc, le pète, le pouêt-pouêt, la pièce de dix sous, troufignon et troufignard..."

Pourquoi le cacher, à quoi bon l'ignorer, nous sommes ainsi faits qu'ils nous plait, à chacune et chacun, de regarder le cul de nos contemporains... Objet de convoitise, objet de séduction, dissimulé ou bien moulé, on en devine les rondeurs et les plis, on le dit rieur et paresseux, on se le représente triste, flasque ou dodelinant gaiement dans sa plénitude. On l'observe à la dérobée, on le contemple avec avidité, le popotin, le tarma, le renfrogné, le cousin des p'tites sœurs, le moelleux, le dodu... On s'en pourlèche les babines de longer ses plis et recoins, de lisser ses fissures, de le prendre à pleine main, à pleine bouche, le cajoler, le triturer, le dérider... D'où nous vient cet appétit et comment, à travers le temps et les époques, avons-nous perçu cette face tantôt cachée, tantôt exhibée de notre anatomie. Il est simplement question ici d'une promenade sonore et visuelle, par monts et collines, un vagabondage joyeux entre deux hémisphères...


Une brève histoire des fesses - Là-bas si j'y suis - Émission de Daniel Mermet



Spanking ou l'art de la fessée...


LA FACE CACHÉE DES FESSES
Regards croisés d'un homme et d'une femme, Caroline Pochon et Allan Rothschild, coréalisateurs du film et passionnés d'histoire de l'art, «La Face cachée des fesses» traque les représentations de l'arrière-train, du musée du Louvre à celui des Beaux-Arts, de la rue aux ateliers de créateurs, pour y lire les fantasmes collectifs qu'elles cristallisent. Vues par le prisme de l'histoire de l'art, de la psychanalyse, de la sociologie ou de la sémiologie, les fesses révèlent les fondements de la société, ses tabous, ses désirs et ses rapports de force. Interviews, extraits de films, de clips ou de pubs, chansons coquines et proverbes culottés agrémentent le propos.
Objet d'obsession, de refus, d'admiration. La fascination pour les fesses comme forme fondamentale et le rejet du "cul" comme organe obscène font depuis toujours partie de notre culture. Mais que nous révèle donc cette partie du corps si souvent cachée ? Ce documentaire exceptionnel tente une réponse...
Tant de mots ne suffiront pas pour décrire toute la richesse de paroles, d'images et de sensations qui se cachent derrière le derrière. Au fil du temps, celui-ci est devenu un objet d'études pour des médecins passionnés d'anatomie, des peintres en quête de reconnaissance, des sculpteurs à la recherche d'une époque classique perdue.

La patrie, l'honneur, la liberté, il n'y a rien : l'univers tourne autour d'une paire de fesses, c'est tout...
JEAN-PAUL SARTRE

Des curés anxieux de sauver l'âme de l'humanité, des anthropologues ambigües voulant prouver la supériorité de leur civilisation, des vidéastes amoureux de jeunes premiers, des femmes revendiquant leur féminité, des danseurs et danseuses épris de rythme... Ainsi, à travers les âges, bien des gens ont tenté de décrire les fesses. Certains artistes y sont parvenus.
Objet de désir et objet d'art, le derrière a aujourd'hui fait son entrée dans les principaux musées occidentaux. Les cuisses abondantes de la Vénus de Milo au Louvre à Paris, le derrière athlétique de l'Hercule Farnèse au Museo Nazionale de Naples, Les Trois Grâces de Rubens au Prado de Madrid...
Mais l'histoire le prouve pourtant bien : les fesses ne sont pas une invention européenne. Elles sont universelles. (Source Arte)




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1 commentaire:

  1. joli cliché.. rien d'tel qu'une paire de fesse!!!
    tout l'monde en a... pa pour rien... hein!!
    moi j'aime les admirer... clair!!! hehe

    au plaisir de vous relire...

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